Le CRICKET : un sport très BRITISH.
Le terrain («FIELD») est un ovale de 150
mètres de long avec un rectangle de 20 mètres au centre (le «PITCH»)
délimité par 2 «WICKETS» formés chacun de 3 piquets en bois.
Le «WICKET» est composé de 3 piquets de 71 cm de haut (les « STUMPS »)
au sommet desquels a été creusée une petite gorge. Leur pointe
inférieure est fichée dans la terre.
On pose 2 petits bouts de bois (les « bails » ) en
équilibre sur le sommet de ces piquets.
Il suffira que l’un des deux soit tombé, poussé par la balle ou par
la batte, pour que le joueur soit éliminé !
Bien évidemment, l’écartement entre les stumps est tel que la balle
ne puisse pas passer entre deux.
Après une course d’élan brève mais rapide, le bras tendu, le « BOWLER »
lance la balle qui est grosse comme une
orange et très dure.
Ceci explique les protections portées par le batteur (the « BATSMAN »)
: sur les jambes, les genoux, les mains, la tête et le visage.
Traditionnellement, la tenue est entièrement blanche, mais depuis
quelques années on voit apparaître des vêtements de couleur.
Mais revenons au jeu :
D’un bout du pitch, le « Bowler » vise le « WICKET »
opposé que le « BATSMAN » protège avec sa batte en
empêchant que la balle ne fasse tomber ses « Bails».
En même temps, il cherche à envoyer la balle le plus loin possible …
sans que ses adversaires ne puissent l’attraper—si l’un d’entre
eux s’en saisissait au vol, il serait éliminé !
Le jeu peut sembler lent car souvent, la balle étant trop difficile à
contrôler, le batsman se contentera de la faire tomber juste devant lui
sans prendre de risques.
Si le «Batsman» estime avoir envoyé la balle assez loin, il court
jusqu’à l’autre «Wicket», et il revient, pour marquer des points
(des « runs »)… pendant que ses adversaires
essaient d’attraper la balle pour la relancer et faire tomber son «Wicket».
S’ils font tomber son « WICKET » avec la balle pendant qu’il
est en train de courir, le BATSMAN est éliminé. Mais s’il a un pied
sur la ligne qui se trouve devant son Wicket, il le protège et on ne
peut plus le faire tomber.
Lorsque la balle sort des limites du terrain en roulant sur l’herbe,
le batsman n’a plus besoin de courir, il marque 4 « runs »
d’un coup. Mieux encore, s’il envoie la balle directement hors du
terrain sans qu’elle ne touche le sol, il marque 6 points d’un coup.
Toutefois ces grandes tentatives sont dangereuses car plus longtemps la
balle est en l’air, plus ses adversaires ont le temps de courir se
mettre sous le point de chute et donc d’éliminer le batteur en l’attrapant.
Les principales causes d’élimination d’un batteur sont les
suivantes :
La balle a fait tomber son wicket ;
La balle a été attrapée au vol par un
adversaire;
Le batteur, par maladresse, a lui même fait tomber
son wicket avec sa batte ! ;
Le batteur a fait un « lbw » (/èl-bi-double
you/ ou « leg before wicket »), c’est-à-dire qu’il a
dévié la balle avec la jambe et non pas avec sa batte. C’est
strictement interdit !
Deux arbitres (« umpires »)
veillent au bon déroulement du match. Ils doivent surtout s’assurer :
Que le lanceur avait le bras tendu au moment du
lancer ;
Que le pied du lanceur n’a pas mordu sur le
« pitch » au moment du lancer ;
Que le batteur en fin de « run » n’avait
pas déjà le pied ou le bout de sa batte sur sa ligne lorsque de
défenseur a fait tomber son wicket avec la balle !
Le lanceur fait une série de six lancers (an
« over ») avant de changer de côté du pitch. Le
capitaine de l’équipe qui attaque décide à chaque « over »
lequel de ses joueurs va lancer. Il fait son choix en fonction de la
force et du style de lancer de chacun de ses équipiers, et des
qualités, des défauts et de la fatigue du batteur.
Lanceur est sans conteste le poste le plus éprouvant physiquement, et
les lanceurs sont changés régulièrement.
Le cricket est également un jeu de stratégie, et le capitaine ne doit
pas gaspiller ses meilleurs atouts en début de match, mais au contraire
les garder en réserve pour les utiliser au moment opportun, lorsque les
meilleurs batteurs seront en piste.
Le nombre de « runs » marqué par chaque batteur avant d’être
éliminé est très variable. Il peut aller de 0 (et oui, les meilleurs
lanceurs ne sont pas toujours de bons batteurs !) à 10 ou 20 (petit
score) à 40 ou 60 (un score appréciable), voire même à 100 (« a
century ») ou plus (score exceptionnel !).
Chaque équipe est composée de 11 joueurs.
L’équipe A place ses 11 joueurs sur le
terrain. Ce sont les attaquants. L’un d’entre eux sera le
lanceur («bowler»).
L’équipe B place 2 joueurs sur le terrain : un
devant chaque «Wicket» : les «Batsmen». Ce sont les défenseurs.
Chaque fois qu’un «Batsman» est éliminé, un de
ses coéquipiers vient le remplacer. Au cours d’un week-end de
championnat, on limite la partie dans le temps. Mais lors des grands
matches, c’est seulement lorsque 10 «Batsmen» de l’équipe B ont
été éliminés que les équipes changent de rôle, c’est un « innings ».
Chaque équipe aura droit au même nombre de « innings ».
Lors des Test-Matches internationaux, chaque équipe passe 2 fois en
attaque (et donc 2 fois en défense)… Il n’y a pas de limite de
temps : On joue quelques heures dans la matinée, puis tout l’après-midi
après une pause pour le repas. Un match peut durer 3, 4 ou 5 jours, et
se joue beaucoup à l’usure.
A la fin, on compte tout simplement qui a marqué le plus de points (ou
« runs ») Il arrive que le match soit interrompu dès que la
dernière équipe à la batte dépasse le nombre de « runs »
de son adversaire ce qui fait qu’elle ne pourra plus être dépassée.
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